Up and down and in the end it's only round and round and round
"Us and Them ", Pink FloydAlors, je vous ai manqué ? Non ! Mais hier je n’ai rien posté sur le blog, et vous n’avez pas remarqué, pffffff… En fait, j’étais trop crevé alors je voyais trouble, c’est l’inconvénient quand on est myope comme une taupe.
Me revoilà en forme ! Non pas vraiment, en fait je suis encore fatigué, mais moins quand même, va me falloir des vacances au plus vite. Pendant ces 2 jours de congé, j’ai regardé un peu la télé, en fait, samedi après-midi, j’ai regardé les Frères Grimm en DVD, un prêt, je ne l’ai pas acheté. Et bien j’en avais un meilleur souvenir que ça, du coup je ne regrette pas de ne pas l’avoir acheté. Ca m’a rappelé que la première fois que je l’ai vu je n’avais pas compris pourquoi lors de la promo, Monica Bellucci était autant mise en avant alors qu’en réalité on ne la voit pas des masses dans le film, un peu comme pour Matrix Révolutions où avec Lambert Wilson ils avaient l’air d’être ultra présent, alors que finalement non. Encore que lui son rôle était important, elle, elle avait des dialogues minables et c’est tout ce qui m’a marqué. Dans Les frères Grimm, on la voit 5-10 minutes réellement, bon je veux bien monté au quart d’heure, alors que le film dure pratiquement 2 heures. J’exagère peut-être, mais je ne suis pas loin de la vérité. C’est peut-être parce qu’elle est ‘‘Française’’, notez les guillemets.
Le cinéma est l’industrie dite du ‘rêve’, ou peut-être des ‘rêves’, je ne sais plus. Mais cette industrie est scindée en différente section, je vais tout vous expliquer, ce n’est pas compliqué. Il existe 2 types de cinéma, aux USA en tout cas, le cinéma des ‘Majors’ et le cinéma dit indépendant. Ce dernier est moins connu et est pourtant bien intéressant, pourquoi indépendant ? Simple, ce ne sont pas de gros studios qui financent les films, et en règle générale, ils sont distribués par des petites entreprises qui sont en réalité des sections de Majors, mais là c’est plus compliqué. Le cinéma indépendant bénéficie d’une bonne presse grâce à ce côté indépendant, justement. Il semblerait que, vu que ce ne sont pas de gros capitalistes qui financent, le film produit est forcément bon, voire très bon… Ouais, et bien, il ne faut pas se fier à ce label indépendant, car ça reste du cinéma, c’est juste du cinéma avec peu de moyens. Enfin pas toujours, car pour ceux qui l’ignorent, Star Wars est une franchise entièrement indépendante, financée en grande partie par la vente de produit dérivée, la FOX ne fait que distribuer le film, c’est Lucas qui finance. L’indépendant pur est généralement un petit film avec des castings de jeunes premiers ou de second rôle dans le circuit ‘gros budget’ ou encore des stars qui cherche une reconnaissance de la part des critiques ou qui sont là pour aidé un pote. Bref, il y a de tout, mais à budget réduit. C’est souvent plus tourné vers les sujets de société, ou les films de genre. Mais ce n’est pas forcément de la qualité, je tiens à démystifier un peu cela.
Le cinéma qui fait du chiffre c’est celui financé à grand coup de millions par les gros studios, la Fox, Warner Bros, la Paramount, Universal, Sony… Bref, on les connaît tous, on voit leurs noms avant le début des films. Gros Blockbuster, et parfois gros bide retentissant, c’est le marché du capitalisme, un marché ou tous les coups sont permis, les millions passent de mains en mains pour nous fabriquer les rêves que l’ont paient une fortune et qui dure entre 1h30 et 3h en règle générale (c’est une moyenne). Là on trouve du bon, du très bon, du regardable, du pas regardable du tout, des bouses intergalactiques, bref tout est possible. Seulement l’avantage c’est que vu les sommes investies la promo est parfois bien mensongère. Je me souviens être allé voir ‘Lost in Space’ suite à une bande annonce bien sympa et être sortie de la salle en essayant de trouver une excuse, ce n’était pas possible que le film soit si mauvais, je ne pouvais pas me faire avoir à ce point, pas moi ! Et si l’argent investi en pub avait été rentable avec moi. Ce que je trouve le plus navrant c’est quant on nous vend un film sur le cul d’une actrice ou celui d’un acteur, l’attribut physique ne devrait avoir rien à faire avec la qualité d’un film, mais les pubs nous disent le contraire. Va voir ce film y cette actrice supra ultra ‘Bonne’ dans le film, ou ‘Jeune fille va voir ce film tu pourras voir les fesses de Brad Pitt’, bref c’est presque des bonbons vendus par des pornographes. Désolant, mais il faut remarqué que c’est le public qui à mis en place cette situation. Tous ceux qui passent à la télé ou au ciné sont toujours plus ‘Beaux’, cool pour eux. Mais si on regarde bien, c’est abusé, vraiment abusé, on enlève la couche de maquillage et déjà c’est moins joli à voir, déjà que pour certaines actrices (en tant qu’homme je suis plus sensible sur les actrices…) et bien on se demande comment certains se font abuser a ce point. Un exemple que vous allez pouvoir vérifier début juillet, Superman Returns, avec dans le rôle de Lois Lane, Kate Bosworth. Vous ne la connaissez pas ? C’est pas grave ça va bientôt changé, une fois que vous aurez vu le film. Et bien cette jeune actrice est, vue sur Internet, considérée comme extrêmement belle, sexy et tout ce que vous voulez, en tout cas suffisamment pour être choisit pour le rôle. Vous n’avez jamais lu une BD de Superman, et bien moi qui en ai déjà lu, je trouve le choix très mauvais. D’une part, elle n’est pas bien foutue, et en plus son visage est des plus banal, elle est-ce que les Américains appel, une ‘Girl Next Door’, la fille d’à côté, celle qui vit dans ton quartier, en gros une fille banale, même si cette expression veut plutôt dire, ‘la voisine qui te fait fantasmer’, dans ce cas ce serait plutôt la voisine que tu ignores, enfin tu lui dis bonjour quand tu la croises. On reprend la BD et la on note le problème, comme dans tout comics, Lois est une ‘Bombe’, l’expression dessinée du fantasme absolu du dessinateur, des formes on ne peut plus généreuses, des jambes interminables, un visage, ouais le visage en général ils s’en foutent les dessinateurs de comics, mais bon, le fait est qu’à l’heure d’aujourd’hui la seule Lois ressemblant de loin à celle de la BD est celle de Smallville, et je dis de loin car d’après une source sure, Internet… ouais côté source sure on repasse, la demoiselle est passée sur le billard pour refaire l’emballage. Peu importe, car jusqu’à présent elle est celle qui ressemble le plus à Lois Lane, la vraie (enfin d’après la bande annonce que j’ai vu sur M6 car je ne regarde plus la série depuis la fin de la saison 1, donc je ne l’ai jamais vu dans un épisode, et je ne me ferais pas souffrir pour la voir). Ne me parlez même pas de Margot Kidder, celle des premiers films qui était elle aussi loin du résultat escompté. Au moins dans les adaptations de Bds Marvel, le résultat se rapproche quand même plus de ce que l’on peut attendre d’une adaptation de BD, et là, je ne parle pas que du casting féminin, car au niveau casting masculin la ressemblance avec la BD est quand même bien travaillée. Un bon directeur de casting est ce qui manque sûrement à Superman, quoique Kévin Spacey en Lex Luthor ça ne devrait pas être trop mal, peut-être sauvera-t-il le film, mais je suis mauvaise langue ce sera sûrement convenable si le nouveau Superman réussit à avoir du charisme et que l’on ne voit pas trop Lois (l’actrice n’est pas seulement banale, elle n’est aussi pas très oscarisable).
Superman Returns, le Blockbuster de cet été, et moi j’attends le DVD de ‘Brick’ mon film indépendant de cet été, il en faut pour tout le monde. Ah oui, j’avais oublié de le spécifié, mais en règle générale, un film indépendant sort souvent en DVD aux USA bien avant qu’en France on ne le voie en salle, si il sort en salle bien sure. À titre de comparaison, à quelques exceptions près, le cinéma indépendant américain a le droit au même traitement que le cinéma français aux USA. Et je ne parle même pas du cinéma asiatique qui n’existe réellement que grâce aux éditions DVDs, d’ailleurs à quand Infernal Affairs II et III ???? Hein mÔsieur Studio Canal, c’est pour Quand ?
Goog Night, And Good Luck…
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